Breuillet

La commune

Breuillet, dont le nom aurait une origine celtique signifiant "bosquet" ou "petit bois, a conservé de nombreux sites boisés et classés et s’étend sur un plateau vallonné s’orientant au sud vers le marais de Saint‑Augustin et au nord vers la Seudre. Le paysage se compose de champs cultivés, de vignes, de claires ostréicoles survolées par les aigrettes, les hérons cendrés et parfois les cigognes.

L'occupation du site est très ancienne. Elle remonte au Néolithique. On a retrouvé des silex taillés et des pointes de flèches. Il existe également des vestiges gallo‑romains. Breuillet était situé sur le passage d'une voie romaine dont on suit les traces depuis le "Camp de César" jusqu'à Arvert.

© Mairie de Breuillet
© Celine C

L'église

L'église Saint‑Vivien, de style roman, date de la fin du XIIe siècle. L’admirable portail est orné de motifs géométriques et surmonté de deux étages. Au 1er étage : une arcature (petite arcade) de neuf cintres inégaux (on appelle cintre la forme en bois qui va servir à construire l'arc), au 2e étage : trois baies. Celle du milieu est percée d'un oculus (ouverture ronde avec un panneau vitré). Deux énormes contreforts d'angle datent du XVe siècle (un contrefort sert à contenir les effets d'une charge ou de la poussée des arcs et des voûtes). Sur l'un d'eux sont gravées les armes de Richelieu. L'église a conservé, sur son flanc Nord, une partie de l'ancien cimetière. Classée monument historique en 1913.

© Celine C

La place du marché

Le marché a lieu tous les mardis sur la place Jean‑Noël de Lipkowski de 7h à 13h. La semaine de Noël, un marché de Noël avec animations y est organisé.

Homme politique français d'origine polonaise, Jean‑Noël de Lipkowski est né à Paris en 1920.  Il est notamment secrétaire d'État aux Affaires étrangères de 1968 à 1974, sous plusieurs gouvernements ; puis ministre de la Coopération du gouvernement Jacques Chirac du 12 janvier au 25 août 1976.

Il fut également maire de Royan de 1965 à 1977 puis de 1983 à 1989 puis de 1983 à 1989. Il décède en 1997.

La Simandière

Le hameau "la Simandière" fut un point stratégique, la position haute lui permettait d’être un endroit de défense au moment des guerres de religions. Son nom initial "la cime en guerre" devenu "la Simandière" car à proximité de "la sablière".

© Celine C

Le marais doux

Point de vue sur le marais doux de Saint‑Augustin et Arvert. Les marais doux sont des terres basses et très humides avec principalement des plantes herbacées. En marais doux, les entrées de mer sont empêchées. Seule l’eau de pluie est conservée. Leur usage est d’abord dédié à l’agriculture et à l’élevage.

Le chemin des carrières

Chemin des carrières : dans le champ à droite, se trouve une ancienne carrière d’où était extraites des pierres. Elles étaient utilisées à l’intérieur des maisons pour la construction des murs. On ne pouvait pas les mettre en extérieur car elles craignent le gel. En extérieur on utilisait des pierres type "Crazannes" qui elles, ne craignent pas le gel.

Le fief de la roche

Le fief se limite à quelques maisons. La roche, au Moyen‑Âge désignait le château construit sur une hauteur. C’est au XVIe siècle qu’une famille créa la seigneurie Rochebreuillet et construisit le "château de la Roche" d’où le seigneur de Rochebreuillet.

  


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