Cozes

La commune

Au départ du Bureau d’Information Touristique situé dans le jardin public et son allée de platanes plus que centenaires, vous remonterez la rue de l’hôtel de ville en direction des anciennes Halles, classées à l’inventaire des Monuments Historiques depuis 1938, où se tenait jadis, la plus grande Cohue (foire) de Saintonge.

Le nom vient d'un vieux mot celte "Koz" qui veut dire vieux.

Habité depuis la préhistoire, ce village a connu les guerres de religion, les révoltes et les décisions arbitraires de Louis XIV. Les protestants, prédominants, étaient persécutés, puis ont enfin connu la paix. Au Moyen Âge, la ville était un passage incontournable du pèlerinage à Saint‑Jacques de Compostelle. Ces expériences ont marqué la ville, très attachée à ses traditions.

Grande Rue, en face du Café Rouge Le Bonhomme‑Cozes, vous pouvez y apercevoir un cadran solaire en pierre taillée avec une aiguille en métal. Le lutin qui accompagne le cadran solaire serait le dieu Saturne ; ce personnage aurait une signification ambivalente de protecteur des moissons mais également de jeteurs de sorts

Le temple

Ce temple est un des plus anciens temples de Poitou‑Charentes. Élevé à l'extérieur du village au XVIIIe (la communauté protestante est très active à Cozes). C'est un édifice rectangulaire, dont seule la façade possède un décor architectural : fronton à oculus, porte munie de pilastres doriques à bossage et d'un entablement mouluré et sculpté. Le mobilier liturgique date de la construction du temple : chaire, pupitre, table de communion,...

L'église

L'église Saint-Pierre (inscrite aux Monuments Historiques) date du XIIe siècle mais fut remaniée. Elle possède une façade en pignon, une nef romane du XIIe siècle, un chevet plat à colonnettes et chapiteaux et un sanctuaire du XIIIe siècle. Le clocher octogonal date du XVe siècle.
Lors de la “guerre des gabelles”, en 1548, le Connétable de Montmorency condamne l'église de Cozes à livrer ses cloches parce qu'elles ont sonné la révolte. L'église livra quatre grosses cloches et trois petites.

Les halles

Les halles (inscrites aux Monuments Historiques le 15 septembre 1938) sont des halles ouvertes, du XVe siècle, qui reposent sur des piliers en bois. La place sur laquelle elle s'élève a vu se dérouler les marchés dès le début du Moyen Âge. Le bâtiment que l'on a élevé au XVe siècle a subi des modifications au XVIIe et XVIIIe siècles.
Les halles sont publiques depuis le début du XIXe siècle, moment où la commune les a rachetées aux notables et aux marchands qui la possédaient. Le bâtiment actuel, datant en majeure partie du XVIIIe siècle, abrite encore les marchés tous les mercredis et samedis.
Formées par des piliers en bois, les halles se distinguent par ses 3 vaisseaux, portés par une série de poteaux en bois de chênes et de piles en pierre de taille.

Sorlut

Pendant les guerres de Religion, le Logis de Sorlut est endommagé. Le Logis de Sorlut, restauré au XVIIe siècle accueille un complexe socio‑culturel. Cette longue bâtisse était le siège d'une seigneurie relevant du château de Talmont ; l'édifice a été en grande partie rebâti en 1676 sous la conduite de Daniel Martin, architecte à Plassac.
Le Logis de Sorlut est désormais un complexe multiculturel et une salle des fêtes.

La gare

Située sur l'ancienne voie de chemin de fer Pons‑Royan, la gare a été construite au moment de la création de la ligne entre 1873 et 1875. Située sur un parcours de grande et petite vitesse à voie unique, la gare reçoit l'électricité en 1912 et l'éclairage public en1931 ; contrairement à de nombreuses gares de l'époque, elle prend la forme d'un corps de bâtiments asymétriques dont les deux façades principales sont dotées d'un avant‑corps latéral faisant pignon. Elle est progressivement désaffectée depuis que la ligne de Pons à Royan est en partie supprimée, et limitée au trafic des marchandises entre Saujon et Gémozac.

  


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